Suite à l’article précédent, pratiquons un peu 

La première constatation est qu’il n’est pas si facile de se mettre dans la position de l’observateur comme ça, d’un claquement de doigt.

 Bien plus que les évènements extérieurs, le principal obstacle est la couche du flot de préjugés, d’émotions et de pensées négatives, qui sont la résultante de nos croyances et que nous sur-ajoutons en permanence aux faits.

Ce flot prend l’apparence d’un bruit de fond, ou d’une sorte de marmonnement perpétuel, parfois plaintif, parfois plus serein, mais souvent sans que nous en soyons vraiment conscient.

Par exemple:

“ Je n’ai aucune mémoire”

“Je suis trop vieux (vieille) maintenant”

“Je suis laid(e)”

“Je ne suis pas capable”

“Les gens sont méchants”

“On ne peut avoir confiance en personne”

“Je n’ai rien fait de bon dans ma vie”

“L’amour, c’est plus pour moi”

“Je ne réussirai jamais”

“Je n’ai pas le temps”

“C’est trop tard”

“elle/il ne s’intéresse pas à moi”

“elle/il me dira non”

“C’est bien trop bon pour moi”

“Je n’y arriverai jamais”

“C’est trop compliqué”

“Je suis trop gros(se)”

“Je manque d’argent”

“C’est trop fatiguant”

“Les gens sont des cons”

“Je ne réussi jamais rien”

“La journée est fichue, la semaine est fichue, le mois est fichue, j’ai perdu mon année, ma vie entière est fichue..”

“J’ai un mauvais Karma”

Etc, etc.

Et va la musique, toute la journée. Pardonnez moi d’avoir volontairement choisi des affirmations négatives et d’une simplicité évidentes. Mais parce que nous vivons dans un environnement à tendance négative et aggressif (c’est bien peu de le dire), il me semble que je ne me trompe pas en disant que pour la plupart d’entre nous, ce dialogue intérieur est en effet négatif.

J’aurai pu choisir des affirmations positives, mais celles-ci demandent un certain travail sur soi-même. J’y reviendrai parce qu’évidemment, changer ce marmonnement négatif en affirmations positives conscientes et ouvertement déclarées est une merveilleuse accélération de son développement personnel.

Donc ce dialogue n’est pas forcément conscient. C’est comme un conversation intériorisé que votre cerveau murmure toute la journée, indépendemment de votre vigilance. De ce fait, il peut prendre des apparences extrêmement subtiles.

Observez bien dans la journée vos réactions. Essayez de voir face aux évènements qui vous arrivent et les personnes que vous rencontrez, l’image que vous avez de vous-même par les pensées et les émotions qui vous traversent. C’est très intéressant et c’est un exercise salutaire avant de prendre le positionnement de l’observateur.

Comme la partie immergée d’un iceberg, ce “Ra Ra” intérieur, comme j’aime bien le nommer, est nourri par l’inconscient qui n’est autre que l’énorme entrepôt de nos croyances.

 

Et que sont-elles ces croyances ?

Le Théta Healing par exemple parle de multiples couches de croyances:

 

 – Les croyances accumulées depuis l’enfance , sous l’influence des parents et de la société en général. La psychologie moderne par exemple, ne traite que de ce niveau.

 

– Les croyances transmises par nos ancêtres, stockées sous forme d’énergie dans notre ADN et celles qui continuent de s’ajouter dans notre ADN dans cette vie présente.

Exemple : si vos parents ne vous ont pas donné tout l’amour que vous attendiez d’eux, il est possible qu’ils ont suivi la tradition de leurs ancêtres qui étaient d’endurcir leur progéniture face à une vie dure, en leur donnant le moins possible d’affection. La croyance inscrite dans votre ADN et celui de vos ancêtres ici est claire: moins je reçois d’amour, plus j’ai des chances de survivre.

 

– Les croyances “historiques” connectées au souvenir de nos vies antérieures et aux expériences de conscience collective que nous transportons jusque dans le présent. Vous n’êtes pas obligé de croire aux vies antérieures, et peu importe d’ailleurs, mais vous ne pouvez pas nier l’influence de la conscience collective du passé.

Exemple de conscience collective: l’influence sur la psyché des guerres, des famines, des épidémies, des crises économiques. Voyez les épidémies de la peste qui remontent du Moyen Age, mais qui ont laissé des traces profondes dans l’inconscient collectif.

 

– Et enfin les croyances connectées à l’âme qui sont le fondement de tout ce qu’une personne est et qui sont reliées à l’intégralité de l’individu.

Exemple personnel: il est possible qu’autrefois j’ai été avant tout quelqu’un de spirituel et que j’ai sans doute officié comme prêtre ou moine, en tous les cas, totalement déconnecté des besoins d’argent. (C’est ce que je concois, mais allez savoir vraiment) D’où mes difficultés aujourd’hui je pense, face à l’argent. La croyance ici très profonde est que l’argent est inutile au développement de l’individu et que donc, je n’en ai pas vraiment besoin.

 

Je rajouterai personnellement – parce que c’est une expérience directe – que nous sommes aussi influencés par des entités. Je ne vais pas trop m’étendre sur ce sujet, mais c’est un fait bien réel. Cela est d’ailleurs abordé par Vadim Zeeland dans le Tome 4 du Transurfing. Il y décrit les balanciers comme des entités qui nous poussent délibéremment à la faute. Je précise que ce n’est pas la seule définition des balanciers.

Certains, dans ce que j’appelle l’internet alternatif, parlent aussi d’implants, qui bloquent nos capacités à penser clairement et qui nous empêchent d’accéder à notre Source.

Sans oublier le fameux “Karma” qui selon la tradition indienne, serait la conséquence de nos actions passées. Le Karma est un sujet bien trop vaste pour être abordé ici. Disons que personnellement, je suis d’accord à ce qu’il faille assumer la conséquence de ses actes.

Cependant, lorsqu’on s’accuse d’avoir un mauvais Karma, à mon humble opinion personnelle ce soi disant Karma, n’est bien souvent que la résultante de ce marmonnement inconscient justement.

N’oubliez pas l’univers miroir, un concept très intéressant dans le Transurfing. Si ma croyance profonde est que l’argent est inutile à l’épanouissement de l’individu (voire mon exemple perso plus haut), alors une des conséquences de cette croyance est que je vais me répéter sans cesse: “Que l’argent est difficile à gagner!”. Et l’univers va me répondre: “oui mon choux, l’argent est difficile à gagner”.

Et du fait que j’ai des problèmes d’argent, je vais m’écrier: “mais quel mauvais Karma, j’ai!”

L’univers: “Oui mon choux/ma chérie tu as un très mauvais Karma (et tu as des problèmes d’argent)”

L’univers sera toujours d’accord avec le fondement de nos croyances.

Et cela devrait nous entraîner à être plus vigilant dans la responsabilité de nos actes.

 

Mais revenons à nos moutons. Nous voulons prendre la position privilégiée de l’observateur en apaisant ce murmure négatif intérieur. Le but, n’est ce pas est de se placer dans cette position privilégiée de l’observateur silencieux afin tout doucement de changer nos conditions d’existence.

On a vu que bien des obstacles pouvaient nous empêcher de créer cet apaisement nécessaire: avant tout nous même, par un dialogue intérieur négatif nourri par de nombreuses couches de croyances. On a même parlé de l’individu sous influence: par les entités, le Karma, voire même par des implants (vous n’êtes pas obligé de me croire).

Comme vous le voyez, la tâche n’est pas mince. Et n’oubliez pas que la position de l’observateur n’est que la première étape. La deuxième étape, si tel est notre souhait, sera celle de s’employer à changer notre vie de direction.

Mais tout d’abord peut-on vraiment se libérer du joug de ces nombreuses influences pour pouvoir enfin se positionner comme observateur absolu?

 

C’est bien en effet ce que le Transurfing essaye de faire. Tout d’abord il nous aide à en prendre conscience et c’est déjà énorme. Il nous apprend ensuite comment contourner ces influences. Enfin, le Transurfing nous guide vers la création joyeuse d’une nouvelle vie.

Pour un travail sur les croyances, je dirai que l’outil du Theta Healing peut être aussi très utile.

Le but je le répète est de se créer une existence plus confortable et plus agréable. Faire ce travail sur soi même peut être aussi celui tout simplement de rester sain d’esprit dans un monde fou.

 

L’inconscient est un réservoir tellement immense. Dieu seul sait quand le travail sur soi-même, à la fois de nettoyage et d’éclosion à soi pourra être terminé. Y aura-t’il une fin à tout cela? Je ne sais pas.

Je viens de terminer 4 merveilleux séminaires donnés par Claire Van Gheluwe. Merci à elle de faire vivre le Transurfing en France.

J’ai déjà relu deux fois les 5 tomes du Transurfing de Vadim Zeeland en essayant de prendre des notes et cela m’a pris environ deux ans.  

Et j’ai l’impression d’être encore un débutant.

 

 Depuis les séminaires cependant, les progrès sont nettement plus rapides. Oui je me vois progresser. Je suis capable de maintenir un plus grand niveau de sérénité au milieu du chaos. Mais c’est avec la relation moi-même que je vois les plus grands progrès. J’y reviendrai.

 

A ce sujet, j’aimerai maintenant ajouter que je bénéficie sans doute d’un avantage non négligeable par rapport à celui ou à celle qui se trouve seul(e) avec ses propre moyens du bord pour cultiver la position de l’observateur.

 Je pratique en effet la méditation transcendentale depuis un certain nombre d’années. Aussi dans le cas de la prise de position de l’observateur qui demande une certaine capacité à garder son calme et à s’auto observer, cette technique de méditation me rend un grand service.

Je propose ici non plus ni moins de rapprocher la technique quantique du Transurfing avec la très ancienne tradition Védique d’où est issue cette méditation.

Le gros avantage de la méditation transcendentale ? C’est une méthode simple et directe de dévelopement de soi. Simple dans le sens qu’elle ne demande aucun effort et qu’elle est très facile à pratiquer. Directe parce qu’elle vous emmène sans effort donc, à la source de votre esprit qui est également soit dit en passant, la source de votre inconscient.

 Est-ce que je veux dire par là qu’il n’est pas nécessaire de faire un travail sur notre inconscient ? Oh que non. Le méditant n’est en aucun cas à l’abri du “Ra ra” de son inconscient. Mais par contre, avec la méditation transcendentale, on va en quelque sorte transcender toutes ces couches de l’inconscient et aller directement à la source.

Ceci permet de pouvoir goûter quotidiennement au silence et à la paix qui règnent à cette source. Et à l’infuser petit à petit dans l’esprit conscient de tous les jours.

 

Avec le support de cette très ancienne tradition védique, des générations d’hommes et de femmes pendant des centaines, voire des milliers d’années, ont utilisé cette méditation pour transcender (aller au delà) et joindre la Source de leur être, sans faire un travail particulier sur leur inconscient. Donc c’est possible.

Un autre avantage est qu’elle va aider à diminuer fortement les tensions qui pourraient être engendrées par une prise volontaire de la position de l’observateur . Car là où il y a effort, automatiquement se crée une tension. Cette tension risque de vous faire sortir sans arrêt de cette position de l’observateur.

Observer le film de votre vie, demande une grande auto-discipline et une capacité à garder son “cool” hors du commun. En effet, peut-être que pour certains, savoir observer ses émotions et ses pensées et rester le témoin face aux évènements sera naturel et sans effort. Pour beaucoup à mon humble avis, cela va représenter un grand défi.

 

Parce qu’elle nous emmène sans effort et de manière très naturelle vers notre propre source, la méditation transcendentale va apaiser notre mental et nos émotions. On va ainsi avoir un allié formidable pour développer de manière bien plus douce et efficace cette fameuse position de l’observateur. N’oubliez pas non plus que cette Source est aussi la Source de notre inconscient. De la sorte, on prend un raccourci, si je puis dire, sans passer par tout un travail sur cet inconscient qui me sembe un disque dur gigantesque de toutes nos vies, présente et passées. Sans compter le collectif, comme celui de nos ancêtres.

En terme plus simple même, je dirai que la Méditation Transcendentale permet de cultiver un état d’innocence primordial (propre à la nature de cette Source) qui pourrait s’apparenter à la position de l’observateur.

Méditer et prendre la position de l’observateur. Cela me semble un très bon programme de dévelopement personnel.  

 

Le centre de Transurfing à Paris: Centre de Transurfing et Hypnocoaching – Dr. Livingstone Dravie – 170, rue de la Pompe, 75016 Paris – 0610560613

 

Pour apprendre la Méditation Transcendentale: allez ici. Il y a un centre dans chaque région.