Voici le résumé ou condensé de la 1ère habitude qui vous emmène au vrai succès. L’idée est axée sur la pro-activité qui dans le jargon de Stephen Covey correspond au fait d’assumer ses responsabilités et de ne pas laisser notre vie menée par tous les stimulis de l’environnement ou la soumission aux dictats des autres, qu’ils soient patrons, hommes politiques, médecins, ou même partenaire, etc.

Etre pro-actif c’est reprendre sa vie en main et la charger d’une énergie positive.

Retrouvez les articles précédents ici 

Être conscient, c’est être libre

Introduction aux 7 habitudes des gens qui réussissent

 

Et cela commence par une prise de conscience massive

Nous réagissons souvent aux stimuli tels que:

– Les stimuli génétiques (ceux de mon grand père, ou le déterminisme génétique)

– Le déterminisme psychique (la façon dont mes parents m’ont élevé)

-Le déterminisme environnemental (par exemple la façon dont votre patron vous traite).

 

L’exemple de Victor Frankl:

Juif, incarcéré dans un camp de concentration. Il devint conscient qu’il pouvait devenir observateur de sa situation. Son identité primordiale était intacte. Il pouvait décider à l’intérieur de lui même comment tout cela allait l’affecter.

Au sein des conditions atroces qu’il vivait dans ce camp de concentration, il découvrit le principe le plus fondamental de la nature humaine: entre le stimulus et la réponse, l’homme a la liberté et le pouvoir de choisir sa réponse. C’est la prise de conscience à l’état pur.

Ensuite, il utilisa des séries de disciplines mentales, émotionnelles et morales, utilisant principalement la mémoire et l’imagination. Et aussi la visualisation.

 

Les étapes de la pro-activité:

1 – La prise de conscience : nous avons la liberté de choisir notre réponse

2- L’imagination : l’habilité de créer dans notre esprit au delà de la réalité présente

3- La conscience: Conscience de ce qui est juste ou mauvais

4- La volonté libre: la capacité d’agir basée sur notre prise de conscience, libre de toutes autres influences

 

 

Etre pro-actif, signifie selon l’auteur que nous sommes responsables de notre vie. Et être responsable est l’abilité de choisir notre réponse. C’est un choix basé sur les valeurs.

La réactivité, c’est faire des choix basés sur nos émotions.

Autrement dit, une personne pro-active a l’habilité de subordonner une impulsion à une valeur.

Alors que les gens réactifs sont dirigés par les émotions, les circonstances et les conditions de l’environnement.

 

Les gens pro-actifs sont conduits par des valeurs – lesquelles ont été soigneusement réfléchies, sélectionnées et intériorisées.

 

“ Personne ne peut nous blesser sans notre consentement”

 

“ Ce n’est pas ce qui nous arrive, mais notre réponse à ce qui nous arrive qui nous blesse le plus”.

 

Notre identité de base n’a pas à être blessé du tout.

Nos expériences les plus difficiles deviennent les creusets dans lesquels sont forgés notre caractère et se développe notre pouvoir intérieur.

Cela demande certains efforts pour développer les muscles de la pro-activité. Mais cela crée une énorme différence. C’est le jour et la nuit par rapport à ceux qui ne le font pas.

 

 

La culture du language correct

 

Une façon de mesurer si nous sommes pro-actifs ou non est de mesurer notre language.

 

Language réactif                                                                               Language pro-actif 

Il n’y a rien que je ne puisse faire                                                       Examinons les alternatives

C’est ainsi que je suis                                                                            Je peux choisir une approche différente

Il me rend fou                                                                                         Je contrôle mes sentiments

Je dois faire cela                                                                                    Je choisirai une réponse appropriée

Etc.

 

Un language réactif devient une prophétie qui s’auto réalise. Et c’est comme une spirale. Les gens se sentent de plus en plus victimisés et en perte de contrôle. Ils blâment alors des forces extérieures et ne sont plus en charge ni de leur vie ni de leur destinée.

 

Ma petite note personnelle ici: l’occasion est trop belle pour ne pas faire un parallèle avec le Transurfing. Celui-ci nous explique en effet que l’univers est comme un miroir. Un miroir bienveillant certes, mais impartial. Si nous disons “ Je suis bon à rien”, et bien l’univers va très exactement nous renvoyer cette parole comme un boomerang “très bien mon chou, tu es bon à rien”. C’est terrible parce que cela va être très exactement comme Covey le décrit: une prophétie qui s’auto réalise et qui ne fait malheureusement que confirmer ce que nous pensons de nous mêmes.

Il convient absolument de prendre conscience de cela et d’inverser nos paroles et nos pensées avant de tomber dans une spirale infernale que nous avons crée nous mêmes.

Et cela me fait également penser aux 4 accords Toltec de Don Miguel Ruiz: Le 2ème accord est justement celui d’être impeccable avec les mots que nous prononçons.

 

Les cercles des préoccupations et d’influence.

Chacun d’entre nous a un large cercle de préoccupations. Mais nous avons aussi un cercle d’influences.

Les gens pro-actifs focalisent leurs efforts dans le cercle des influences. En d’autres mots, ils travaillent sur les choses pour lesquelles ils peuvent faire quelque chose. Et ceci va élargir leur cercle d’influences.

Les gens réactifs en revanche vont se focaliser sur leur cercle de préoccupations: l’environnement, la faiblesse des autres, etc. En d’autres mots, sur les choses pour lesquelles ils n’ont aucun contrôle. Cette énergie négative va rétrécir leur cercle d’influences.

 

 

Influence directe, indirecte, aucun contrôle

Les deux premières appartiennent bien entendu au cercle d’influence mais on peut aussi y inclure la 3ème. Comment est-ce possible?

En travaillant sur les habitudes 1,2 et 3 (victoires privées) on résout les problèmes du contrôle direct.

En travaillant sur les habitudes 4,5 et 6 (victoires publiques) on résout les problèmes du contrôle indirect.

Et finalement, en acceptant le problème que l’on ne peut pas contrôler du tout (comme par exemple la mort d’un proche) et en apprenant à vivre en paix avec lui, on en réduit fortement son impact négatif.

Nous avons donc toujours en nos mains la 1ère étape des solutions et par conséquent elles sont dans notre cercle d’influence.

 

L”idée principale est bien sur d’élargie notre cercle d’influence.  Et pour cela, nul besoin d’être arrogant ou aggressif, il suffit d’être axé sur le sens des valeurs.

 

 

Les Avoirs et les Etres

 

Le cercle des préoccupations est plein d’Avoirs:

“ Quand j’aurai fini de payer ma voiture, je serai content”

“ Si seulement j’avais un patron qui ne soit pas un dictateur”

“Si j’avais plus d’argent”...

 

Le cercle d’influence est plein d’Etres:

C’est la force du caractère qui joue ici le rôle principal.

“Je peux être plus focalisé, plus précis, patient…”

 

A chaque fois que nous pensons que le problème est “là -bas”, cette pensée est justement le problème.

Cela n’est pas forcément facile, mais nous sommes responsables du contrôle de notre vie et nous pouvons influencer puissamment nos circonstances en travaillant sur ce que nous sommes.

Si je refuse de prendre mes responsabilités, je m’immobilise dans une situation négative.

Il y a tant de façons d’augmenter notre cercle d’influence.

 

Le bonheur comme le malheur est un choix pro-actif.

 

 

Erreurs et conséquences

En exprimant notre liberté de choisir nos réponses cela emmène bien sur des conséquences, que nous appelons parfois des erreurs.

Il faut bien considérer que les erreurs du passé sont dans notre cercle de préoccupations: on ne peut pas y revenir. Et surtout on ne peut pas en contrôler les conséquences.

L’approche positive aux erreurs est de les reconnaître immédiatement, de les corriger et d’apprendre d’elles.

Cette approche à elle seule, va littéralement tourner les échecs en succès et peut changer toute votre vie.

Combien de gens gardent telle ou telle erreur du passé en travers de la gorge et qui freine leur vie pendant de longues années ? Et surtout qui leur enlève le pouvoir de se renouveler, de repartir de manière positive?

S’appesantir sur nos erreurs va leur donner une importance disproportionnée et causer bien plus de dégats.

 

Le mieux est donc de l’admettre immédiatement, de les corriger et d’être à nouveau prêt à repartir du bon pied.

 

 

Tenir ses engagements

Notre capacité à tenir nos engagements et nos promesses est au coeur du cercle d’influence. En d’autres mots, notre intégrité envers ces engagements est l’essence et la manifestation la plus claire de notre pro-activité.

Nous faisons des promesses à nous mêmes et aux autres, nous fixons des objectifs et nous leur sommes fidèles = nous travaillons à les achever. Et ce faisant, nous renforçons notre caractère et notre intégrité.

Le pouvoir de faire et de garder ses engagements à nous-mêmes est l’essence du développement à la base des habitudes d’efficacité.

 

 

Conclusion

Tester le principe de la pro-activité pour 30 jours. Pendant 30 jours, travailler seulement sur votre cercle d’influence. Prenez des petits engagements et tenez les. Faites parti de la solution. Travailler sur votre Etre.

 

Les gens qui exercent leur liberté, l’élargissent. Les gens qui ne le font pas vont voir qu’elle se fane jusqu’à ce que leur vie soit vécue à leur place.

La 2ème habitude dans article suivant:

La 2ème habitude: Commencer avec la fin en tête